Saucisses aux lentilles, voilà un plat bien réconfortant et qui est le bienvenu en automne ou en hiver. Cette recette provient du terroir auvergnat avec la lentille qui est une céréale traditionnelle des plateaux de la Haute Auvergne. Irrationnellement, cette légumineuse est accompagnée d’une saucisse pur porc. Mais justement quelle(s) saucisse(s) cuisiner avec des lentilles ?
Bien choisir sa saucisse
Pour préparer votre plat de saucisses aux lentilles, il y a bien évidemment le choix du type de saucisse. Cette recette venant du Massif Central, il est logique et recommandé de choisir la grosse saucisse auvergnate de porc qui est hachée gros, façon saucisse au couteau. Dans un calibre similaire, la saucisse de Toulouse est aussi la bienvenue.
Pour les amateurs des saveurs fumées, les charcuteries du Haut-Doubs feront très bien l’affaire. Une saucisse de Morteau ou une saucisse de Montbéliard sont un bon choix pour cuisiner ce plat.
Dans tous les cas et pour une cuisson parfaite de l’ensemble de ces saucisses, il est préférable de les pocher dans l’eau avant de les ajouter aux lentilles cuisinées.
Une autre possibilité, ce sont les godiveaux que certains comparent aux chipolatas. Cette « petite » saucisse est un mélange de porc et de veau. Elle sera à griller à la poêle avant qu’elle ne retrouve les lentilles en fin de cuisson. Elle a l’avantage d’avoir la saveur de la chair à saucisse, sans être une portion trop conséquente.
Vous pouvez tout autant choisir une saucisse de couenne, aux pommes de terre, au chou, sabodet, courade… Un autre exemple, à Nice, avec la saucisse Pérugine.
Il y a tellement de possibilités et de déclinaisons dans la cuisine française !
Et les lentilles
Pour ce plat, c’est toujours en direction du Massif Central qu’il vous faut regarder. Le bon choix des lentilles ira donc vers les vertes de Limagne, les vertes du Puy ou blondes de Saint-Flour.
Quelques suggestions de recette sur des blogs consacrés à la cuisine :
Et pour certains sportifs, le plat de saucisse-lentilles est emblématique. C’est le cas du marin Yannick Bestaven, le vainqueur du Vendée Globe 2020-2021. Il embarque tout le temps sur son voilier « Maître Coq » avec son plat fétiche préparé par sa maman. Il s’est livré sur ce repas en mer dans les colonnes du journal La Croix.
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